mardi 20 mars 2012

welcome back !

J'ai longtemps cherché un évènement pour ré-ouvrir ce blog et le compléter.
Plusieurs occasions médiatiques se sont présentées, où un point de vue extérieur aurait été bienvenu mais la passion était trop forte dans ces moments-là et la réouverture du blog aurait pu sembler opportuniste.
La rage des indignés aurait sans doute été un moment propice et significatif mais mon temps était pris ailleurs.
Et finalement, c'est pourtant bien la rage et l'indignation qui ont toujours été le moteur de ce blog, démonter les vitrines publiques des projets d'Etat que sont les ORU et offrir un point de vue autre sur des rénovations qui ne changeront pas le quotidien de la misère de nos quartiers.
Etre une autre voix, la voix des silencieux, de ceux qui subissent ces travaux pendant tellement d'années que leurs enfants n'ont connu que cela.

La réouverture de ce blog va s'accompagner de nombreuses mises à jour rétroactives issues de toutes les photos que j'ai continué de prendre pendant mon long silence afin de compléter l'historique de cette ORU qui n'est certainement pas la pire de France - et c'est bien le problème, si ça déconne autant ici où "tout va bien" d'une certaine façon, imaginez un peu comment c'est ailleurs.
Ces mises à jour rétroactives seront signalées par l'abréviation : MAJR.

Enfin, il est nécessaire de m'expliquer sur mon silence. Mise en avant par ce blog, je me suis trouvée à prendre des fonctions officielles qui permettait de relayer ma/la voix plus loin que ce simple blog. Malgré tout, par déontologie, à un moment, j'avais accès à des informations qu'il n'aurait pas été judicieux de publier ici. Ne sachant plus bien comment me situer pour scinder mes engagements officielles et la voix de mon blog, j'ai préféré me taire.

Et finalement, ce matin, l'injustice m'éclate comme une bulle au visage et de nouveau, je prends le clavier, mon arme pour répandre mon indignation et faire entendre la voix de ceux qui se taisent.
La voix des ORU qui n'en finissent pas de nous user sans pourtant trouver de vraies solutions.

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