lundi 12 décembre 2011

volets des chambres

Cela a occupé beaucoup de discussions cette affaire de volets aux fenêtres des chambres, surtout que sur certains immeubles, ils n'ont carrément pas de volets du tout.
Dans mon bloc, en fait de volet, on a une sorte de grand panneau de bois qui vient se positionner devant la fenêtre par l'intérieur, ça a été repeint à chaque nouveau locataire et les couches successives de peinture empêchent définitivement le truc de fermer.
L'affaire des volets avaient été vite réglée, c'était pas vraiment prévu au budget.
Et c'est la rumeur qui revient avec cette histoire de volets pour se confirmer par des essais fait sur un appartement-test.

Et on aura finalement le fin mot de l'histoire. Le truc c'est qu'avec la nouvelle VMC - Ventilation Mécanique Contrôlée - faut que l'air suive son cycle de circulation : entrée par les fentes de ventilations dans les pièces dites sèches et sortie par les bouches de ventilations des pièces humides. Et si, ça vit bien sa vie de cycle de l'air, normalement, y'a pas de tâches de moisi dans le logement. ça peut sembler anecdotique, mais nous ici, on a beaucoup de soucis de condensation ou d'isolations défectueuses dans les logements et ça concerne pas mal d'entre nous cette histoire de moisi.
Du coup, les anciens volets en bois, ils bloquent la bonne circulation de l'air dans le logement en empêchant son entrée et ça bousille tout le bel équilibre de la circulation d'air et ça ferait moisir nos murs et nos placards - chez moi, c'est le placard qui moisit du bas, faut le garder ouvert pour qu'il respire et moisisse pas...
Alors qu'avec les nouveaux volets qui seront roulants, dehors et adaptés à la bonne circulation de l'air, on évitera ce dangereux problème.
Donc on change les volets des chambres.

Cela a donné deux essais, un peu subtils à distinguer.
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Premier essai, le caisson du volet est au-dessus de la fenêtre pour préserver le maximum de lumière. Deuxième essai, le caisson du volet mord sur l'ouverture de la fenêtre. On se doute facilement que c'est le deuxième essai qui a gagné pour une sombre histoire d'impératifs techniques qui dirigent l'essentiel des vraies enjeux de notre oru.

vendredi 9 décembre 2011

Changement des baies vitrées sur site occupé


Très impressionnant parce que l'appartement est comme, éventré une partie de la journée, c'est pas les plus difficiles ni en terme de bruits, ni en terme de poussière, ni en terme de contraintes pour déplacer les meubles.
Durée des travaux : 1 journée dans n'importe quel logement, 2 jours si le logement à une loggia/véranda.
Objectif : remplacement les vitres d'origine des baies vitrées de la pièce à vivre par du double vitrage pour gagner en isolation, remplacement des fenêtres des cuisines - déjà rénovées avec Banlieue 89 - en double vitrage à bords blanc par du double vitrage à bords gris pâle pour uniformiser avec les baies vitrées elles-aussi gris pâle.
Bon à savoir : un peu technique d'usage, les nouvelles fenêtres ont toutes, une position permettant l'entre-bâillement.
Un petit 9h, parce que les ouvriers arrivent de loin. Et c'est parti pour les fenêtres, à dégager l'accès total à la baie vitrée de la pièce à vivre et pareil pour l'accès à la fenêtre de cuisine.
L'avantage d'avoir une loggia/véranda c'est qu'on a moins cette sensation d'appartement éventré, puisqu'ils changent la fenêtre le premier jour et la loggia le deuxième. La loggia reste donc en place le premier jour protégeant un peu le logement - au moins psychologiquement.
Donc le matin, on commence avec les vieilles fenêtres.
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De l'extérieur, nos panneaux en bois, semblent presque noir.
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Les gars commencent pas démonter l'ancienne fenêtre et son panneau en bois. C'est là que c'est impressionnant, l'appartement est totalement ouvert et tout le monde profite de votre mobilier.
Oru oru
C'est moins sensible dans la cuisine où la fenêtre ne prend pas tout un pan de mur.
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Et donc comme la place est faite pour le nouveau châssis, il faut l'acheminer.
Sauf que la taille des nouvelles fenêtres des F5 ne rentre pas dans le petit ascenseur du bloc. Alors dans un premier temps, on monte le châssis à la force des bras - au 7° étage, ça fait des muscles...
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Et finalement, ils mettent en place le nouveau châssis.
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Et le soir, on a donc la nouvelle fenêtre dans la pièce à vivre et dans la cuisine mais encore la vieille loggia/véranda, ce qui permet de stocker 2/3 trucs pour aller plus vite le lendemain.
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En l'absence de loggia, dès que les nouvelles fenêtres sont en place, ça va déjà mieux.
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Alors qu'en fait pour les loggias en hauteur, c'est justement le 2° jour que tout se complique car les gars bossent dans le vide. Là où il y a d'habitude un balcon, ici, il n'y a rien. Ils sont donc muni de harnais ce qui ne facilitent pas les mouvements et n'empêche en rien de trouver fort impressionnant de les voir bosser dans le vide comme ça.
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Une fois arnachés, ils peuvent en finir avec la loggia et la découper.
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Et là pour la coup, ils bossent dans le vide.
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Reste à monter les nouvelles fenêtres mais pas à la main cette fois, parce qu'avec le poid des volets, c'est pas humain.
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Et finalement, ça se termine.
Loin d'être les pires travaux de rénovation sur site occupé de cette ORU, le changement de fenêtres implique de passer d'une ouverture coulissante à une ouverture battante et finalement, oblige à se remeubler complètement. Les travaux les moins difficiles mais les plus lourds de conséquences.
Quand une prise électrique ne convient pas une rallonge permet d'arranger les choses mais pour les fenêtres, rien à faire, il faut s'en accommoder.

jeudi 8 décembre 2011

fuites de gaz

Chez nous, on a toujours une vieille angoisse quand les outils des travaux farfouillent dans le sol, depuis ce mardi 5 septembre 2006 - hé, oui, on était déjà sous le coup des travaux de l'ORU à l'époque - où les gars du chantier avaient tapé dans la canalisation qui alimentait l'îlot des 272 entraînant une évacuation totale de tous les blocs.
En effet, à l'époque, bien que le sol ait été sondé préalablement, on nous avait expliqué que les canalisations de gaz - et autres d'ailleurs - étaient pas conformes aux plans qu'ils avaient et que, en gros, ils étaient susceptibles d'en péter une n'importe quand.
Et finalement, ce jeudi 8 décembre, ça a recommencé.
D'abord un attroupement sorti à la hâte du 1 lully. oru
Mais comme l'accès à mon bloc se trouve de l'autre côté et que chez nous, c'est les travaux de rénovations dans les logements. ben, ça semble bien loin cette histoire.
Mais les ouvriers des fenêtres qui sont, chez nous, à ce moment-là reçoivent un coup de fil qui leur dit d'évacuer, qu'il y a une fuite de gaz. Nous voilà à partir dans les derniers de l'immeuble, parce que les gars des fenêtres sans fignoler veulent au moins finir le travail.
Scène surréaliste où à chaque étage, nous rameutons des ouvriers avec nous dans notre course folle vers la sortie en lançant le mot code : "fuite de gaz".
Dehors, c'est pompiers et cordon de sécurité.
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Les pompiers arrosent la façade de l'immeuble contre laquelle se trouve la fuite - 4 liszt - pour limiter les risques d'incendie nous dit-on.
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Les enfants commencent à revenir de l'école chacun est occupé à réunir sa tribu. Un accueil est mis en place à la MPT, le temps s'étire et personne ne comprend pourquoi ça dure si longtemps. On a même un "poste de commandement" qui vient s'installer.
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Et c'est sûrement ce qui débloquera les choses puisque finalement, la fuite sera arrêtée en pinçant le tuyau puisque personne n'aura jamais trouvé la vanne...
Ce qui ne rassure toujours pas sur les réseaux de gaz du quartier, au bout du compte...

Article de L'union.
Report des sapeurs-pompiers sur leur blog.

mercredi 7 décembre 2011

Des CAE pour sauver l'ORU

Finalement, il a bien fallu constater que les travaux ne solutionnaient pas tous les problèmes.
Un coup de peinture ne suffit pas à effacer la réalité du quotidien de la vie du quartier. Et quand finalement, le peintre repeint plus de 6 fois les mêmes murs pour y retrouver systématiquement des dégradations, il devient évident qu'il faut trouver une autre solution complémentaire aux coups de peinture.
La solution sera annoncée par le service de presse de la préfecture en annonçant la signature d'un partenariat  avec l'Etat pour financer l'embauche de 12 CAE pour une durée maximale de 18 mois.
cae oru cae
Cette équipe de 12 personnes sera chargée d'assurer un entretien au plus près des immeubles pour contrer le sentiment de laisser-aller et espérer voir une prise en charge des habitants par eux-même. Embauches annoncées avant la fin d'année...

A suivre...

Article de L'union sur le sujet.

lundi 5 décembre 2011

réfection des parkings et étanchéité des box

Grande semaine puisque le parking va être rénové ainsi que l'étanchéité des box de garages situés en dessous. Moment d'angoisse parce que chez nous, le stationnement est souvent quelque chose de difficile et se voir ôter des places de parking c'est voir le problème empirer et courir le risque de l'amende si on se stationne sur un trottoir, faute de mieux.
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On remarquera qu'en même temps, ils en profitent pour reprendre le revêtement qui avait brûlé. Des travaux qui dureront une petite quinzaine.

dimanche 4 décembre 2011

le vrai problème des travaux

En fait, le vrai problème des travaux c'est le sentiment de laisser-aller qu'ils créent. Les immeubles restent ouverts toute la journée pour permettre aux corps de métier de se déplacer librement. Mais bon du coup, tout le monde en profite pour aller et venir dans les blocs.
D'un autre côté avec les travaux, les blocs deviennent d'une saleté repoussante avec une sorte de poussière de plâtre qu'on retrouve partout ce qui encourage facilement un relâchement de certains.
Au total, au pire des travaux l'immeuble désigné comme pilote des réhabilitations des 272, à savoir le 6 lully ressemblait à ça.
Pisses de chiens ou autres...
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Squat plus ou moins bien installés.

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Traces organiques au sol.
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Parfois même du sang.
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Traces diverses sur les murs à peine repeints...
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Mais le pire c'est sans doute les poubelles...
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Article de L'union sur le même sujet.