vendredi 9 octobre 2009

escalier

Sur l'îlot des 272 en briques, on a des escaliers en colimaçon.
C'est les seuls du quartier dans les autres blocs, les escaliers sont en pallier.
escalier
On voyait facilement comment ils ont été rajouté au bâtiment avec les démarcations de l'ancien revêtement. L'étage d'origine en petits carrelages marrons et une sorte d’imitations de pierres polies pour l'escalier rajouté.
Sauf qu'avec le temps, les gens qui descendent en courant ou la simple vie du bâtiment, ça bouge. Et on voit une fissure apparaître sous la démarcation de revêtement du dernier pallier.
oru
Et comme en même temps que la fissure, l'escalier bouge vraiment fort quand on l'utilise, on le signale au bailleur.
Résultat, c'est pas une idée délirante des locataires incompétents.
oru
Et après 2 jours de travaux, on a un escalier consolidé qui ne bouge plus. ouf.
Consolidé avec de grandes barres métalliques qui fixent la partie pallier avec la partie escalier.
oru oru
On remarque après coup, qu'en fait c'est pas le seul escalier des 272 qui a dû être consolidé. Celui du 1 lully a été réparé lui aussi mais d'une autre façon. On lui a rajouté une sorte de sous-marche en support qui attache l'escalier à la cage d'escalier tout le mong du dernier étage d'escalier.
oru oru
Du coup, quand l'ORU arrive, on se dit que les escaliers vont tous être consolidés. Mais non, c'est solide qu'on nous dit. Sauf que les interlocuteurs qui vous parlent de solidité ne sont pas ceux qui avaient constaté et fait réparer l'escalier.
Et en fait, je sais pas ce qui me fait le plus peur, entre un escalier consolidé qui a déjà montré sa faiblesse et un escalier non-consolidé qui pourrait montrer sa faiblesse...
oru

jeudi 1 octobre 2009

mardi 8 septembre 2009

un métier en voie de disparition

Un métier éphémère qui demande des compétences étonnantes, c'est bien le cas de cette société de "maçons alpinistes" qui décroche les éclats de béton et parfois répare les trous générés.
En discutant avec eux, on apprend que ce type d'éclats de béton est lié à un certain type précis de constructions vouées à rénovation et une fois, tous ces bâtiments rénovés, ils devront se trouver une autre voie professionnelle.
En attendant ça reste impressionnant de les regarder travailler.

MAJR

mardi 1 septembre 2009

fin des fenêtres 4 Liszt-3 Lully

La rénovation des fenêtres se poursuit sur le premier immeuble. Malgré moult protestations, notamment, sur la taille de l'ouverture ou la non-adéquation des meubles adaptés à des fenêtres coulissantes pour passer à des fenêtres battantes ouvrants à l'intérieur.
On remarquera que finalement, le coup qu'il faut faire les fenêtres de haut en bas, c'est pas si grave tout compte-fait puisque là, c'est les deux fenêtres du bas qui ont été changées avant celle du dessus...
On remarque aussi que le fait de supprimer la cloison aveugle dans les salons donne une visibilité dans la pièce au voisinage qu'il n'avait pas avant. Comme quoi, le gars ANPAR qui a fait le quartier avait pas que des idées délirantes... Du coup, c'est facile de repérer les appartements habités, c'est ceux avec les volets baissés pour protéger leur intimité...
C'est marrant parce que tout ce blanc devrait sûrement illuminer les façades mais comme elles sont encore couvertes de mousse, on s'en rend pas compte... 
 
Finalement à force des protestations - et sûrement aussi parce que cet immeuble est à part dans la convention-, les rénovations des fenêtres s'arrêteront une fois cet immeuble fini pour ne reprendre que 2 ans plus tard sur le reste de l'îlot des 272.

mercredi 12 août 2009

vie d'un terrain vague en été

Alors quand on décide de faire un terrain vague sur l'emprise d'anciennes démolitions, on s'expose forcément à y trouver les vestiges des démolitions... comme les anciens fers à béton... 
Et évidement, c'est un lieu propice pour les barbecues les plus divers. 
MAJR

samedi 1 août 2009

rénovation du chauffage sur site occupé 2

Alors en déménageant d'un immeuble à l'autre dans un site en pleine ORU, on s'expose à devoir refaire plusieurs fois les mêmes rénovations. Surtout en quittant le premier bloc rénové pour emménager dans le dernier - du moins, concernant les radidateurs.

Bon, donc retour de la même équipe - ou presque - qui avait changé nos radiateurs dans l'appartement précédent. Un constat, ils ont gagné en organisation,en efficacité et donc en rapidité le temps de faire tous les blocs des 272.
Résultat, les radiateurs du F5 changé en 1 journée avec des moments surréalistes à 6 ouvriers dans l'appartement. Pas de dégâts à constater cette fois-ci. Juste le constat de l'énorme différence de taille entre certains vieux radiateurs et les nouveaux. Parce que si les F5 sont les plus grands logements - hors grande typologie - sur le quartier, ils possèdent aussi les plus grands radiateurs du quartier : 1,20 mètres de radiateurs dans les deux chambres du fond.

Instant de transit entre vieux et nouveaux radiateurs sur le pallier.

Dernier regard aux immenses radiateurs.

MAJR

jeudi 2 juillet 2009

médiathèque de quartier

Inclue dans les nouvelles installations visant à "changer durablement l'image du quartier", ses travaux sont déjà commencé.
Comme la plupart des nouveaux équipements - destinés à l'ensemble des sparnaciens - elle est situé sur les extérieurs du quartier, bien loin de nos tours qui apparaissent toujours plus ou moins comme des coupe-gorges pour l'ensemble des sparnaciens (enfin l'ensemble qui vit pas chez nous).
Hier, avait lieu une réunion d'information pour nous présenter le projet (c'est gentil quand on sait qu'il était présenté dès janvier dans le journal municipal - rien que 6 mois de retard dans l'information...).
Arrêtons-nous deux minutes aux noms de ces nouvelles installations qui fleurissent sur le quartier : mairie de quartier, médiathèque de quartier et sans doute à venir le parc du quartier... Amusant comme le politiquement correct s'est emmêlé les pieds dans la sémantique de ce terme qui est désormais aussi péjoratif que ZUP. Comme quoi, le fait de changer les noms ne changent pas l'image au contraire, l'impact négatif de nos quartiers est si fort qu'il en a occulté le sens originel du mot quartier pour en faire un synonyme de ZUS ou simplement de zone.
Donc la future médiathèque de quartier nous a présentée par les représentants de la mairie et de l'ORU en présence des architectes. On se souviendra qu'initialement ces travaux étaient prévus pour octobre 2008 mais bon les retards cumulés sur la MPT se sont transmis jusqu'à elle.
La dotation précédemment annoncée semble avoir un peu évoluée et hier, on nous annonçait 7500 à 8000 ouvrages jeunesse, 5000 à 6000 ouvrages adulte, 1200 DVD et 8 postes informatique. Le tout dans un espace de 600 m2 doté de divers salles annexes (bureau, salle d'exposition, forum (salle polyvalente), petite salle de réunion).
Les nouveaux délais annoncent une ouverture espérée en septembre/octobre 2011.
Les architectes ont exposé les idées présidant leur projet quand à ouvrir le lieu sur son environnement et lui donner une "pratique évidente". Ils nous ont expliqué que la façade serait entièrement refaite pour inviter à entrer dans le bâtiment tout en lui conférant un caractère de bâtiment public avec une façade soignée et des matériaux de qualité. On a regretté de perdre les ronds hublots si datés mais tellement typiques de notre quartier mais ceux de l'ancien patio seront conservés histoire de faire un clin d'oeil.
Ils ont détaillé le caractère HQE du projet et la végétalisation accrue de ses abords.
Ensuite, une petite séance de questions-réponses et la réunion s'est terminée avec l'opportunité de voir et toucher la petite maquette de la future médiathèque.

A suivre...

samedi 27 juin 2009

C'est la fête à Bernon

La fête bat son plein.


Cérénomie officielle de l'ouverture de la salle polyvalente.

Mais surtout des spectacles qui investissent le coeur du quartier. Et le plaisir de prendre des photos comme celles-là où le théâtre de rue est dans nos squares, impliquant ceux qui sont à leur balcon autant que les spectateurs.

mercredi 24 juin 2009

C'est la fête à Bernon

Samedi, c'est la fête du quartier.
Une fête qu'on (le comité d'organisation) a décidé de célébrer sur l'avenue Middelkerke, en souvenir des premières fêtes qui s'y tenaient et comme un dernier hommage à cette artère vitale du quartier qui rentrera dans l'ORU d'ici la fin de l'année 2009 et que l'on ne connaîtra plus jamais comme on l'a connue.
Encore un deuil à faire, encore des travaux à venir...
On (le comité d'organisation) a voulu essayer de bien coordonner les choses à mesure que les informations venaient à être confirmées.
Ainsi quand il a été question de repeindre le centre commercial toujours désespérement en attente de rénovation, on a insisté pour que la peinture soit mise avant la fête du quartier, parce que cela serait plus gaie, plus festif, plus accueillant.


Ensuite, quand la nouvelle définitive de la levée des barrières autour du terrain vague a finalement été décidée - maintes fois repoussée et débattue avant cela -, on a fait valoir le fait qu'ouvrir le terrain vague le 30 juin alors que la fête de quartier était le 27 juin, c'était dommage...




Et du coup, finalement, tout cela s'est mis en oeuvre, aujourd'hui : les barrières seront levées à la fête du quartier et le centre commercial sera repeint.
Et cela fait super plaisir de voir qu'on est écouté, qu'il y a une vraie synergie autour de cette fête de quartier et qu'une véritable bonne volonté générale anime tout un chacun pour cette fête du quartier.

Et pourtant, je ne peux taire cette remarque acerbe entendue au détour du marché, ce matin : "Ah, ça pour la fête du quartier, ça oui, ils s'occupent de nous mais le reste du temps..."
Et d'un coup, on ne peut s'empêcher de sortir de l'entité "on" pour redevenir "je", le simple habitant, le locataire otage d'une ORU depuis 2006.
Et oui, évidement, tout ce regain d'intérêt pour le quartier au moment de la fête du quartier quand il est médiatisé et visité par ceux des autres quartiers, ça fait un peu publicité de campagne électorale quand ils venaient encore tous nous voir sur le marché. Alors que nous, on va rester ici tout l'été, avec notre prairie-terrain vague et les bruits des changements de fenêtre et autres rénovations des réseaux d'eau de l'ORU...

sitôt propre sitôt utilisée

Les enfants n'attendaient que cela : du soleil, un jour sans école et une piscine propre (qu'importe qu'elle soit encore fermée).

L'affaire des fenêtres

Il serait peut-être temps de faire un point sur cette histoire de fenêtre qui, à l'heure d'aujourd'hui ne concerne que les "272" - même si à terme, l'ensemble du quartier y passera, on peut espérer/supposer que cela sera adapté aux besoins des habitants des autres "morceaux" du quartier.

Recentrons nous sur les "272" soit 272 logements comme leur nom l'indique et dont la particularité est d'être partiellement en brique. Constitué d'immeuble dépassant pour la plupart les 6 étages, les cages d'escalier sont au centre des bâtiments, sans éclairage direct, les ascenseurs s'arrêtent au pallier - à l'inverse des autres "morceaux" du quartier qui connaissent la joie des entre-pallier, les vide-ordures sont individuels dans les cuisines de chaque appartement, l'individualisation de l'eau était déjà faite - merci banlieue 89.
Ces 272 logements sont constitué de 9 immeubles.
Ces 9 immeubles ont 3 configurations de balcons soit 3 tailles différentes de baies vitrées, communément désigné comme
"petit" pour ceux comptant 7 espaces au "petit bout de balcon" (soit 55 logements)

"moyen" pour ceux comptant 10 espaces au "petit bout de balcon" (soit 15 logements)

"grand" pour ceux comptant 14 espaces au "petit bout de balcon" (soit 135 logements)

Aux vues de cet exposé, on comprend facilement que les baies vitrés ne sont pas toutes les mêmes ne seraient que pour une histoire de taille.
Mais cela serait trop simple.
Sur ce bel ensemble de 9 immeubles, 2 sont à part car ils sont les seuls à avoir du chauffage au sol et des portes battantes aux baies vitrées alors que les autres sont chauffés avec des radiateurs et possèdent une baie coulissante.

Ce qui fait qu'en fait, nous avons 6 sortes de baies vitrées actuellement en usage sur les "272".
Et ce sans parler des cas particulier que sont les 9 vérandas de dernier étage et les 9 vérandas de rez-de-chaussé.
Le débat fait donc rage pour savoir si oui ou non il faut conserver une partie opaque, si l'ouverture doit être battante ou coulissante et si ces mêmes ouvertures doivent être contre ou pas les murs. Et je vous épargne le débat des volets dont le caisson interdit tout meuble volumineux en hauteur.
Mais tout cela serait sans doute plus simple avec des schémas.
A venir dans le prochain post.