lundi 30 avril 2007

solidarité

Dasn un signe de solidarité ou par hasard, l'agence de l'office HLM était située dans les immeubles à déconstruire, ils ont donc été démménagés temporairement une première fois pendant qu'on leur installait des nouveaux locaux chez nous.

Et voilà, qu'ils vont bientôt démménager une deuxième fois définitivement chez nous, juste en bas avec l'excuse de dire qu'ils sont là avec nous pour vivre en direct les travaux : mince consolation...

En attendant, leurs travaux d'installation ont bien duré 4 mois et non 15 jours (voir notamment coupure de courrier !) avec perçage de cloison, abattage de balcon et j'en passe.

La nouvelle agence.



Chiffres :
Source tableau financier et échéancier de la convention, Annexe 2B page 68.
* Aménagement Agence de proximité Le Toit Champenois :
coût : 225 500 HT ou 269 691 TTC

Quand le chantier devient décharge...

amiante

L'une des plus belles images d'imagerie médicale que j'ai pu voir est celle d'un mastocyte qui s'empale sur une poussière d'amiante. C'est une image d'une rare violence qui fixe définitivement les dangers de l'amiante dans l'esprit.

Alors quand je vois son logo, ça m'attire l'oeil. Surtout depuis que j'ai eu l'occasion de le voir de près dans la rue.


Alors quand je le revois, même de loin, je le reconnais bien :


Surtout que je sais que les bâches en plastique sont le signe du désamiantage.


Et vraiment j'arrive pas à trouver ça rassurant d'habiter si près d'une opération aussi vaste de désamiantage avec des bâches de protection aussi mollement fixées...







Surtout que les sacs traînent toujours un peu n'importe où :



Et que de toute façons, le nouvel endroit de stockage des sacs est plus sur l'avenue mais à 50 mètres de la sortie du local à poubelles.
(Si, si regardez bien les sacs stockés sous l'immeuble.)

information

La semaine du 10 avril, je fais mon petit tour du chantier pour prendre de nouvelles images quand je découvre un magnifique tunnel juste à la sortie du local à ordures.
Quelques jours plus tard, j'emmène les enfants voir le tunnel, en fait il sert à permettre le passage en abritant les gens des debris qui tombent pendant la déconstruction de l'immeuble d'à côté (voir note précédente : leçon 4 de déconstruction). Le jour où on y passe on a bien compris à quoi il servait le tunnel vu le bruit que faisaient les débris en tombant dessus. Les enfants étaient relativement effrayés par le fracas.

Et puis voilà que la semaine suivante, on a bien rit en voyant enfin cela :


Et le tunnel en question :




Le petit mot daté du 16-04 dit qu'il restera un mois, rendez-vous le 16-05...

mardi 24 avril 2007

En attendant...

Bilan des courses, quatre mois après la grande réunion d'information, quatre mois après le mot qui annonçait 15 jours de travaux pour aménager l'agence au rez-de-chaussé et surtout quatre mois après le vrai début des travaux...
ça a beau être pour notre bien, et même si au bout du compte on va voir une des grue les plus grande d'Europe (à venir pour début mai sur ce blog !), l'ORU ça ressemble surtout à ça :

leçon 4 de déconstruction

Passons au cas plus compliqué de déconstruction, les vrais immeubles de 12 voire 13 étages.
D'abord, on finit de vider la structure.

Ensuite, on installe des étais. Parce que si chaque étage doit supporter les gravats du précédent, ça va pas le faire.

Résultat avec balcons en moins et étais en place.

Vue d'ensemble de deux blocs à déconstruire collés à un immeuble habité. La structure est tellement vide que le soleil passe au travers.

Phase de désamiantage reconnaissable aux bâches en plastiques qui remplacent les anciennes fenêtres dans l'angle du bâtiment.

Début de déconstruction, familièrement appelé "écrêtage" qui consiste à ramener les immeubles à une hauteur envisageable par la plus grande grue d'Europe (voir notes précédentes).
Elle se pratique directement au marteau-piqueur dans les structures, un bonheur pour les immeubles à côté (niveau bruit et vibrations...)


Vue des étais qui retiennent les étages encore non déconstruits (en dessous quoi).


Ecrétage bien entamé, le dernier appartement est à ciel ouvert.

Le même avec un étage de moins.


Vue de dos.

Quelques étages plus bas.









Significatif le HELP tagué sur le mur.

Showroom

Oh et évidement comme c'était le premier immeuble a être déconstruit avec rue bloquée et tout, on a aussi eu le droit à la presse.
La presse, à la visite circonstanciée, un peu comme quand la déléguée du ministère était venue et que tout avait été passé au karcher avant (entrée y comprise, gars à quatre pattes en train de désherber, etc...)
Bref, pour la presse, la déconstruction a commencée le lundi matin puis s'est arrêtée nette sans qu'on comprenne pourquoi ; pour reprendre sous les flashs crépitant le mardi matin, s'arrêter de nouveau une fois les journalistes partis et enfin se terminer le jeudi après-midi.


Et bon, faut bien dire ce côté show-room est un peu agaçant...